La prothèse de genou est aujourd’hui une intervention classique pour traiter l’arthrose du genou, quand la qualité de vie des patients est trop altérée et quand le traitement médical (médicaments , infiltrations…) s’avère inefficace.
Environ 80000 prothèses sont implantées en France chaque année, mais l’évolution est à ce jour, toujours en croissance. Si une majorité des prothèses sont posées à des femmes, l’écart tend à se réduire ces dernières années. L’âge moyen au moment de l’intervention est de 67 ans.
Cette intervention, si elle permet aux patients de retrouver une bonne autonomie, nécessite une longue période de rééducation, et n’en reste pas moins une intervention majeure. Elle doit être pratiquée par des équipes entraînées, avec notamment une bonne synergie entre anesthésistes et chirurgiens afin de prévenir au mieux d’éventuelles complications. De plus, s’il est vrai que la technologie a beaucoup progressé, ce sont les nouvelles techniques d’anesthésie, notamment l’anesthésie locorégionale, qui a permis de mieux contrôler la douleur postopératoire, et d’améliorer d’autant, non seulement la vitesse de récupération après la chirurgie, mais aussi le résultat fonctionnel final des patients.
Il existe deux types de prothèse : les prothèses « classique » et les prothèses « sur mesure ». Le service de Chirurgie orthopédique du Centre Hospitalier Princesse Grace propose ces deux types d’intervention en fonction des particularités du patient.
La prothèse classique convient à une majorité des patients, sans douleur ni instabilité. Dans certains cas précis, le chirurgien pourra proposer une prothèse sur mesure.
Pourquoi un implant personnalisé ?
Le genou sur mesure va par définition s’adapter aux particularités anatomiques du patient.
Grâce à un protocole préopératoire précis, les ingénieurs analysent les données du patient (axes mécaniques, poids, taille, orientations des interlignes articulaires des membres inférieurs…) simulent informatiquement un implant idéalement morpho-adapté, et fabriquent grâce à des imprimantes 3D, les guides de coupes qui vont permettre de positionner l’implant sur mesure, dans la position souhaitée.
Cette prothèse permet de reproduire au plus près la biomécanique de cette articulation complexe, et de donner au final, un genou « oublié » dans un grand nombre de cas.
Un patient, un implant
Les patients peuvent bénéficier aujourd’hui d’un implant unique, avec moins d’hémorragie post opératoire, et une récupération plus rapide. Déjà implanté aux Etats-Unis, Suisse ou Allemagne, ce dispositif nouvelle génération a permis de franchir un cap vers l’implant idéal.
